Ce matin là, c'était mon premier vrai jour de travail.
En effet, après une petite réunion avec tous les volontaires du Cocha-banner, Ximena m'avait donné mon sujet: Jeudi, je pourrais partir interviewer Alejandra Dorado, peintre baroque assez connue en Bolivie. Je commençai donc mes premières investigations de journaliste; mais je découvris que le mois précédent elle avait déjà répondu aux questions d'Emma (autre volontaire) sur son travail. Je décidais alors de plus cibler mes questions sur l'évènement à paraître: La Jornada. C'était une sorte d'exposition d'art baroque. Où, quand, comment, pourquoi et pour qui... je ne le savais pas encore. Sur internet, il n'y avaient que peu d'informations à ce sujet. Je devais donc bien préparer mon entretient avec elle.
C'est ainsi que je découvrais que le but d'Alejandra Dorado, à travers la peinture et la création, était de de surprendre et de provoquer; elle avait, pour cela, peint plusieurs toiles avec son sang. A ceci, elle avait ajouté différents symboles religieux, parce que, selon elle, il était plus aisé de comprendre un message à travers les stéréotypes ecclésiastiques.
Elle était aussi la directrice de la "Caja Verde". Je voulais approfondir se terrain sur lequel je ne savais presque rien, mais déjà l'heure de partir sonnait. Oui, ici, on ne travail que des demie journée .
Je rentrai donc pour manger mais repartie tout de suite après vers le centre; Je me dirigeais vers la Plaza Colón, comme Ximena me l'avait conseillé avant que je parte. Parce que non loin de là, il y avait un centre touristique d'informations virtuelles que je devais voir pour mieux rédiger mon deuxième papier;
En effet, je devais écrire une page en anglais, sur les monuments ou places importantes de Cochabamba. Je n'étais pas des plus alaise avec le faite d'y aller seule mais bon, quand il faut y aller... Je pris donc mon courage à deux mains et mon plan sous le bras, et partie à la recherche de ce centre. Après avoir demander ma route à deux reprises, je trouvais enfin.
Ce centre proposait toutes les informations gratuites, sur les lieux les plus touristiques, dans et autour de Cochabamba. Mon espagnol s'étant bien amélioré au fil des jours, je me permis même de demander quelques conseils à la jeune femme de l'accueil. Contente d'avoir tout compris, je (re)partie à l'aventure, déambulant dans les rues du centre, à la recherche de telle Église ou telle Grande Place...
Finalement, je ne me débrouillai pas si mal ! La tête pleine de nouvelles images et informations, je décidai de rentrer en taxi (que j'ai appelé et dirigé toute seule !) vers 18h. J'étais très contente de ma journée.
Demain, pensais je, j'aurai beaucoup de chose à écrire ...